Le H1N1

Le mot épidémie vient du grec epi, sur et dèmos, le peuple. D’après cette origine, une épidémie ne serait-elle donc pas, par définition quelque chose qui « tombe » sur le peuple ?
Mais une épidémie induit généralement une notion de catastrophe. Or ce mot, de racine grecque, peut se décomposer en : cata, en dessous, astron, astre et phein, noir. Et si ces astres noirs étaient les planètes de notre système solaire ?
En outre, les épidémies ou les catastrophes induisent souvent une notion de désastres (phonétiquement « des astres »), de l’italien disatro, disatrato, « né sous une mauvaise étoile ».
Devant l’étymologie de ces trois mots ne serait-il pas judicieux de suggérer alors qu’un désastre, une catastrophe ou une épidémie pourrait avoir comme origine première une influence astrale comme semblaient le dire les grecs et les latins ?
Certes il y a toujours un germe pathogène qui est le vecteur de toute épidémie mais ce germe peut-il être actif sans les influences célestes qui lui sont propres ? Un virus est composé de molécules d’ADN et d’acides aminés à l’état actif ou à l’état latent mais en aucun cas un virus ne meurt. Celui de la grippe espagnole de 1918 a été retrouvé à l’occasion ici ou là et cela n’a pas engendré une pandémie (1) pour autant.

Dans la nature tout n’est-il pas régi par des lois biologiques en étroite collaboration avec les influences astrales ? « Ce qui est en bas est comme ce qui est en haut et inversement » disait Hermès Trismégiste. En effet, que vous plantiez des oignons de tulipe au mois d’août ou bien au mois de janvier, ils ne pousseront qu’au printemps conformément à leur cycle biologique. Pourquoi les germes pathogènes n’auraient-ils pas eux aussi un cycle biologique propre ? D’ailleurs quand débute une épidémie de polio, sa durée est de 22 ans avec ou sans vaccination ; quant aux épidémies de grippe saisonnière, elles ne se produisent qu’en hiver bien que le virus soit vivant également en été.

Le virus H1N1, un cadeau du ciel

Quand on évoque l’idée de cadeau du ciel devant la pandémie de grippe H1NIde 2009, la première pensée va généralement vers laboratoires pharmaceutiques qui vont faire des profits colossaux, certes !… Mais comment pouvons-nous faire pour transformer en cadeau du ciel ce « fléau » tant annoncé ?

Et si nous nous retournions vers l’épidémie de grippe espagnole ?
« En 1918, après la première guerre mondiale, l’épidémie frappe les États-Unis. En 4 mois, elle terrasse 80 millions d’habitants sur le globe. Elle touche plus particulièrement les jeunes et les femmes enceintes. Bien souvent, le matin en pleine forme, le soir décédés. En 1921, les statistiques démontrent les forces de l’homéopathie. Le docteur T A Mac Cann, de Dayton en Ohio, rapporte que sur 24 000 cas de grippe traités à l’allopathie, le taux de mortalité est 28.2 % tandis que chez 26 000 personnes traitées à l’homéopathie, le taux de mortalité est 1.05%, et le taux était le même pour W.A. Pearson de Philadelphie sur 26 795 cas. Chez certains homéopathes, les taux de mortalité étaient même inférieurs à 1%… la majorité des cas était sous Gelsemium et Bryonia, qui ont paru les guérir totalement ». (2)

Selon la ligue médicale homéopathique internationale (3), les homéopathes mexicains viennent d’identifier indirectement, grâce aux comptes-rendus de médecins hospitaliers les symptômes de la grippe H1N1 ( Fièvre – Faiblesse généralisée sans prostration extrême – Transpiration abondante pendant la fièvre – Mal de gorge – Toux peu fréquente – Arthralgies constantes touchant les mains, les coudes et les épaules au pic fébrile – Céphalée rétro-oculaire et douleurs dans les globes oculaires (« J’ai mal aux yeux ») – Céphalée occipitale et douleurs de cou aggravées en ayant la tête relevée sur un oreiller avec caractère pulsatile des douleurs occipitales chez certains – Complications : Pneumonie avec multiples foyers interstitiels infiltrés et toux productive avec expectoration jaunâtre).

Après étude de l’ensemble de ces symptômes avec le répertoire de Kent, ce sont Gelsemium et Bryonia qui sont les remèdes les plus appelés, les mêmes que pour la grippe espagnole de 1918 ! Tiens, tiens comme c’est étrange ! En réalité pas du tout puisque le virus de la grippe espagnole était « de la famille »…H1N1… !

Or, en plus de leur double capacité à prévenir et à soigner la grippe A, H1N1, ces deux remèdes homéopathiques possèdent des symptômes mentaux en rapport avec la crise économique actuelle : Gelsemium, trac, anticipation, peur d’entreprendre et Bryonia, peur de la pauvreté.
Ainsi, tout semble se passer comme si le ciel envoyait une épidémie pour que, en prévenant et en soignant cette épidémie par des moyens naturels, en l’occurrence l’homéopathie, toute l’humanité puisse se libérer de ses appréhensions et de ses peurs face à la crise économique.

Avec Gelsemium, les appréhensions, la paralysie ou la peur d’entreprendre vont faire place à la sérénité et à l’esprit d’entreprise et avec Bryonia ce sera la peur de la pauvreté qui sera fortement diminuée. Ainsi, en donnant Gelsemium à une grande partie de l’humanité, toute l’économie mondiale actuellement paralysée par la frayeur et le spectre de la récession pourrait repartir. D’ailleurs ne dit-on pas d’un moteur qu’il est « grippé » lorsqu’il est bloqué et n’y a-t-il pas le mot GEL dans Gelsemium, le principal remède de la grippe. Ainsi Gelsemium semble tout à fait indiqué pour « dégripper » l’économie mondiale à condition de le donner à un très grand nombre bien évidemment et à doses élevées.

Pour prévenir ou soigner la grippe H1N1

Il existe deux grands courants de pensée possibles selon la philosophie de chacun.

A) Suivre la médecine conventionnelle et se faire vacciner.

Pourquoi pas si l’efficacité du vaccin était prouvée ! Or, le taux d’efficacité réelle du vaccin pour protéger de la grippe saisonnière serait de 0 % selon l’étude suivante !
« Un rapport du Dr C. Peter, chef de service et du Dr C. Frémont, directeur général de la CPAM (caisse primaire d’assurance maladie) de Nantes (France) a été présenté lors du congrès Epidémiologie et Santé qui s’est tenu à Nancy (France) du 3 au 6 juillet 1995. Ce rapport avait pour mission d’évaluer l’efficacité de l’action de la prévention de la grippe par la vaccination.
Méthode :
« Les sujets vaccinés ont été comparés à des non vaccinés pour leur consommation de soins ambulatoires pendant la période épidémique couvrant les semaines 47 à 50 de l’année 1993. Deux échantillons de 257 individus chacun ont été pris de façon aléatoire sur les bases de 43735 individus de la classe d’âge ».
Résultats :
« On observe que la proportion des individus qui n’ont pas présenté d’état grippal a été sensiblement la même dans les deux groupes, 86 % chez les vaccinés et 87 % chez les non vaccinés ou dit plus clairement, 14 % des vaccinés ont eu la grippe contre 13 % des non vaccinés ».
«  Les dépenses moyennes des personnes qui ont contracté la grippe a été de 382 F chez les vaccinés et 294 F chez les non vaccinés (dépenses en consultations, visites, pharmacie, biologie) » soit un excès de dépenses de 88 F par chaque personne vaccinée».
« Cette étude avait pour but de formuler l’hypothèse que les vaccinés, parce qu’ils sont vaccinés, consommeraient moins que ceux qui ne le sont pas, durant la période épidémique. Avec une certaine surprise, on constate que c’est l’inverse, ce sont les vaccinés qui consomment 23 % de plus que les non vaccinés durant cette période épidémique » (4)


Certes, cette étude date de 1993 mais le groupe Cochrane (5) a estimé en 2006 « que la vaccination pour prévenir la grippe saisonnière chez les enfants entre 6 et 23 mois n’apportait pas la preuve d’une quelconque efficacité. Quant aux gens âgés, le groupe Cochrane a conclu qu’aucune étude ne permettait de constater l’efficacité du vaccin pour prévenir la grippe saisonnière. Et ce groupe a estimé que la vaccination réduisait le risque de grippe d’à peine 6 %, pour les personnes en bonne santé » (6).

B) Suivre la médecine naturelle et faire une prévention avec l’homéopathie

En effet, il est tout à fait possible de se protéger et de se soigner de la grippe par l’homéopathie (mais aussi de toutes les maladies infectieuses) comme cela se fait depuis deux siècles.
Il y a quelques années la vaccination contre la polio se faisait bien par voie buccale avec le « polio Sabin ». Or l’homéopathie est donnée aussi par voie buccale et peut faire également secréter les anticorps de la maladie après la prise du nosode (7) correspondant comme l’a démontré à plusieurs reprises le Dr Chavanon (8).

1) Le « protocole » de prévention le plus simple pour la grippe H1N1 (9)

1a) Alterner tous les mois, dès maintenant, une dose de :

  • Le 1er samedi : Influenzinum (le nosode du virus de la grippe) en 30 CH ou 200 K
  • Le 2ème samedi : Gelsemium en 30 CH ou 200
  • Le 3ème samedi : Bryonia en 30 CH ou 200 K
  • Le 4ème samedi : rien

1b) Reprendre Gelsemium ou Bryonia en 30 CH ou 200 K après chaque « bain de foule » (maximum une fois par semaine) tant que perdurera la pandémie.

1c) Lorsqu’il existe un contact permanent et rapproché avec des personnes supposées contagieuses (enseignants, personnel soignant ou particulier qui soignent des proches atteints de la grippe) prendre Influenzinum, Gelsemium et Bryonia en 15 CH ou 30 CH en alternance au cours de la même semaine (par exemple, le 1er , le lundi, le second, le mercredi et le 3ème , le vendredi).

2) Les soins homéopathiques de la grippe

Consulter en urgence un homéopathe. Hélas, pour les personnes isolées cela risque d’être difficile, il est donc souhaitable que chacun ait fait un suivi homéopathique au préalable. Ainsi, s’il advenait une urgence, votre homéopathe pourrait vous conseiller par téléphone un traitement individualisé.
A défaut, se référer au chapitre sur la grippe dans votre guide familial d’homéopathie.


Bernard BIARDEAU, août 2009

  • (1) Pandémie : épidémie qui touche simultanément de nombreux pays.
  • (2) extrait du site http://www.infonaturel.ca/Homeopathie/Epiemies_soignees.aspx
  • (3) ligue médicale homéopathique internationale, http://lmhi-france.nerim.net/index.htm
  • (4) journal de la ligue pour la liberté des vaccinations, août 1998, http://www.infovaccin.fr/
  • (5) La Cochrane collaboration www.cochrane.org , créée en 1993, est une organisation internationale à but non lucratif, qui a pour objectif de préparer, tenir à jour, et diffuser les revues systématiques sur l’efficacité des thérapeutiques et des stratégies thérapeutiques.
  • (6) http://www.infovaccin.fr/simpsonwood.html. Cette analyse a également été évoquée dans «Le Figaro» du 2 octobre 2007.
  • (7) Nosode : préparation homéopathique obtenue à partir de souches microbiennes, de virus, de sécrétions ou d’excrétions pathologiques.
  • (8) Théorie et technique homéopathique, page 45, Dr Henri Duprat, éd. Similia
  • (9) Tout protocole est contraire à la pensée homéopathique sauf lors d’une épidémie, § 102 de « l’organon de l’art de guérir » de Samuel Hahnemann, éditions Similia.





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