L’HOMÉOPATHIE ET LA SCIENCE

(extrait de « Enlever les mémoires transgénérationnelles avec l’homéopathie », Bernard Biardeau, éd. Médicis)

Le Dr Bill Gray, dans son ouvrage « l’homéopathie enfin prouvée, Médecine du futur et art de guérir », propose quelques explications du mode d’action de l’homéopathie.
Il cite également de nombreuses statistiques qui, même si elles n’expliquent pas le fonctionnement de l’homéopathie, montrent cependant son efficacité. Alors, pourquoi s’obstiner à rejeter l’évidence ? La médecine allopathique a bien utilisée « l’aspirine » pendant plus de 80 ans avant d’en comprendre son mode d’action.
Des études démontrant l’efficacité de l’homéopathie se multiplient sans cesse. Hélas, elles sont immédiatement rejetées par une autre étude. Or quand « une étude montre qu’une autre étude n’est pas valable, quelle raison supplémentaire a-t-on de croire qu’elle est plus valable que la première » rappelle le Dr homéopathe Eduard Van Den Bogaert.

I Otites : L’homéopathie fait mieux que les antibiotiques

par le Dr Edouard Broussalian

« L’otite moyenne aiguë est une pathologie des plus courantes en médecine générale et en pédiatrie, habituellement d’origine virale mais pouvant se surinfecter, le plus souvent par un germe parmi Streptococcus pyrogen, Streptococcus pneumonia, Haemophilus influenzae ou Moraxella catarrhalis.
On estime que 3 enfants sur 4 ont fait au moins une otite moyenne aiguë avant leur 3e anniversaire. Dans cette situation, est-il licite de faire appel à l’homéopathie plutôt qu’à un traitement conventionnel composé d’analgésique, d’anti¬-inflammatoire ou d’antipyrétique ? Oui répond une étude indienne, tout en souhaitant qu’un vaste essai contrôlé versus placebo soit réalisé.
L’étude a été menée au sein de l’institut régional de recherche sur l’homéopathie de Jaipur, au Rajasthan (Inde) ; 81 enfants ont été inclus, d’âge moyen 4 ans ± 2, après évaluation tympanique, dont 80 ont été suivis jusqu’au terme, soit le 21e jour. Quarante et un patients ont été randomisés pour recevoir un traitement allopathique, 40 ont reçu un traitement homéopathique (Pulsatilla, Mercurius solubilis, Silicea, Chamomilla …). Le recours à un traitement antibiotique n’était envisagé qu’au 3e jour en l’absence d’amélioration significative.
Globalement, tous les enfants ont guéri avant le terme de l’étude mais les moyens employés diffèrent radicalement. En effet, le recours à un antibiotique (azithromycine ou amoxicilline) a été jugé nécessaire chez 39 des 40 patients du groupe allopathique mais chez aucun du groupe homéopathique, les enfants de ce groupe étant soulagés plus rapidement de leurs symptômes !
Dans l’otite moyenne aiguë, l’homéopathie ferait donc aussi bien qu’un traitement conventionnel comprenant une antibiothérapie, résultat qui va réjouir tous ceux qui s’inquiètent aujourd’hui d’un usage trop automatique des antibiotiques.
Dans un éditorial associé, le Pr. Jennifer Jacobs (Département santé publique et épidémiologie, Université de Washington, Seattle) appelle de ses vœux un vaste essai randomisé contrôlé versus placebo pour apprécier l’efficacité de l’homéopathie dans l’otite moyenne aiguë, rappelant dans son argumentaire que cette pathologie est la première cause de prescription d’antibiotiques en pédiatrie, avec 60% des prescriptions. Or souligne-t-elle, bien que l’Académie américaine de pédiatrie (AAP) implore ses membres de ne pas recourir d’emblée aux antibiotiques mais de préférer en première intention les analgésiques ou les gouttes auriculaires, 15% seulement suivent cette recommandation. Seront-ils plus sensibles aux sirènes de l’homéopathie ? »

II  Homéopathie et allopathie, un duo complémentaire

Α /  Il y a des ponts et des équivalences entre les deux médecines
« J’attire également votre attention sur un fait : la compréhension du terrain et de la personnalité du patient telle qu’elle est appréhendée par un homéopathe modifie complètement le suivi du malade. Elle oriente le sens des investigations complémentaires, et même parfois des prescriptions allopathiques complémentaires.
Par exemple, on ne donnera pas le même traitement hormonal ou la même pilule à une femme « Pulsatilla » qu’à une femme « Lachesis » car nous savons qu’elles ne les métaboliseront pas de la même manière.
Nous ne donnerons pas le même tranquillisant à une femme « Ignatia » qu’à une femme « Argentum Nitricum ». Il y a des ponts et des équivalences entre les deux médecines et cela n’est jamais décrit. »
Dr Gilles Tisserand

Β / Savoir combiner les deux médecines
En aigu, il est souvent indispensable de prendre un traitement allopathique d’urgence ! Certes, mais ce n’est pas pour autant qu’il faille arrêter le suivi homéopathique puisqu’en prenant des remèdes homéopathiques bien ciblés le besoin des remèdes allopathiques est très souvent diminué.
Par exemple, lors de fortes migraines, quand l’antalgique agit de moins en moins, il devient nécessaire d’augmenter les doses. Avec un remède comme Belladonna (ou tant d’autres) pris en même temps que l’antimigraineux, la douleur va s’estomper bien plus rapidement que si l’homéopathie ou l’allopathie avait été utilisée séparément.

C / Une exception à ce duo complémentaire

Ne pas mélanger un traitement anticoagulant avec de l’homéopathie !
En effet, un suivi homéopathique peut modifier le bilan de coagulation, les risques de thromboses ou d’hémorragies sont alors augmentés.

III  L’analogie entre l’homéopathie et l’antimatière

Inconnue du grand public, l’antimatière semble encore pour beaucoup faire partie de « la mémoire du futur » de quelques scientifiques bien isolés ou de créateurs artistiques un peu illuminés. Et pourtant, l’hypothèse de son équation a été émise en 1928 par Paul Dirac !

Mais qu’est-ce que l’antimatière ?
C’est l’ensemble des particules identiques aux particules constituant la matière, mais de charge opposée. Et lorsqu’une particule de matière entre en contact avec la particule d’antimatière correspondante (son antiparticule) les deux particules sont annihilées et il se produit à cette occasion une forte explosion. Or, TOUTES les lois de l’homéopathie sont en analogie avec les lois de l’antimatière.

1) La similitude et l’individualisation
« Il faut que la matière et l’antimatière soient identiques pour qu’il y ait annihilation ».
C’est identique en homéopathie. Ainsi dans l’exemple ci-dessous à propos de l’arsenic, le remède Cuprum metallicum, le cuivre dynamisé, ne ferait pas éliminer l’arsenic. Lorsque les symptômes du remède choisi ne sont pas semblables aux symptômes décrits, le remède homéopathique ne possède alors aucune action. A l’inverse les résultats sont sans équivoque lorsque le remède est judicieusement choisi.

2) La dynamisation
« Il suffit de frotter l’une contre l’autre et ceci très vigoureusement deux molécules identiques pour qu’il se crée de l’antimatière de cette molécule ».
Et si la dynamisation homéopathique induisait des molécules d’antimatière ?

3) La dilution qui induit l’infinitésimal
« Les recherches de la NASA prédisent qu’il serait suffisant de disposer de 10 µg d’anti-matière pour un voyage Terre-Mars ».
Et si c’était la présence d’antimatière (ou la mémoire de l’antimatière) dans le remède homéopathique qui induisait son action. En effet, plus le remède est dynamisé, plus son action est intense.

4) La destruction de la matière
L’expérimentation homéopathique a démontré que lorsque des souris ont été intoxiquées par de l’arsenic, le remède Arsenicum Album (l’arsenic dynamisé selon les lois de l’homéopathie) permet à ces souris d’éliminer les molécules d’arsenic dans leurs urines. Ainsi l’arsenic présent dans le corps de la souris a été éliminé par le contact du remède Arsenicum Album. Tout se passe donc comme si ce remède, semblable à de l’antiparticule d’arsenic, déstabilise immédiatement la molécule d’arsenic qui ensuite, va pouvoir être éliminée.

5) L’aggravation homéopathique
« Lors du contact matière-antimatière se produit une explosion ».
Cette dernière semble correspondre à l’aggravation homéopathique qui est bien connue des homéopathes et de nombreux clients.

6) Le retour vers le passé
« Les antiparticules remontent le temps, d’ailleurs plus on regarde loin, plus on voit dans le passé » disent les astronomes.
Au cours d’un suivi homéopathique, les symptômes d’intoxications sont éliminés au fur à mesure, en remontant le temps et en suivant l’ordre d’apparition selon la loi de Hering. A l’issue, et seulement à l’issue, advient une guérison totale.
Remonter le temps pour nettoyer toutes les pollutions accumulées au cours de la vie (intoxications physiques comme traumatismes psychologiques) est une caractéristique de l’homéopathie. Mais il est possible également de remonter le temps bien au-delà de la naissance pour nettoyer les mémoires héritées depuis plusieurs générations.

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